Rhaaaaaaaaaaaa
C'est idiot.
Le tableau a passé l'automne, l'hiver, le printemps et le début de l'été à faire des allers-retours entre ma chambre et la cuisine (pas tout seul, hein, je l'ai aidé). Il a dû monter et descendre l'équivalent de 2 ou 3 fois le phare d'Eckmühl. J'ai pris soin de laisser la malette de peinture tout près, à disposition, au cas où l'inspiration reviendrait.
Mais rien n'est venu ! Une énorme crise de constipation artistique de 10 mois... (la pandémie et le cafard qui en a découlé y sont sans doute pour quelque chose, mais pas que).
J'étais restée bloquée sur le manche de la guitare. Je l'avais loupé, quelque chose clochait. J'étais incapable de rectifier le tir. Ça donnait à l'instrument des airs de guitare gonflable (il mérite mieux que ça, quand même).
Hé ben il a suffi que je remette un petit coup de The Rise and fall of Ziggy Stardust dans mes écouteurs, cet après midi, pour que le blocage s'envole. Hop. (Ne me demandez pas pourquoi, j'ai spontanément envie de peindre quand j'écoute cet album)
Enfin ! Je vais pouvoir continuer à préciser l'arrière-plan et faire quelques retouches par-ci par-là. Ce n'est toujours pas parfait mais il va falloir se résoudre à finir la chose malgré tout.
Et bientôt je répondrai "ouiii" quand mes copines de l'atelier de peinture me demanderont : "Alors et Pat O May ? Fini ?" (C'est devenu un running gag, depuis un an...)