Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Lngk - peinture sur toile, sur papier et sur la blouse
19 mai 2015

Vanitas de la Patata... Phase 2 : développement

Nous nous sommes quittés sur le jeu de mots suivant : Vanitas de la Patata. Ce sera le titre de la peinture.

Il ne reste qu'à reprendre chacun des éléments du tableau décrit dans le billet précédent et à les cuisiner à la sauce "patate".

La fleur sera remplacée par une patate à moitié épluchée + deux patates germées.

Le crâne, par une sorte de Monsieur Patate (contrefaçon grossière ou libre réinterprétation, comme vous préférez) qui tente de mimer une patate qui germe.

Et le sablier, par un minuteur de cuisine.  Pour "animer" le vide laissé sous les patates, ajout d'un doryphore.

En guise de modèle, une photo prise sur le rebord de ma cheminée, avec les moyens du bord :

P1350796

Pour la technique employée, pas le choix : il ne reste que 10 jours avant le coup d'envoi du salon où doit être exposée cette chose. Pas de peinture à l'huile (ce ne sera jamais sec à temps), va pour l'acrylique !

Et voici la suite :

patates2

patata3

 

vanitas_de_la_patata

Epilogue : ce tableau n'a pas été primé, mais je suis contente d'avoir été jusqu'au bout de la blague...

Publicité
Publicité
16 mai 2015

Vanitas... Phase 1 : recherche

J'ai récemment participé à un concours sur le thème de la nature morte,  lors d'un salon local réunissant artistes amateurs et professionnels (salon Arts et Peinture, à Pluguffan, sympathique ambiance et bon accueil). 


Au moment de commencer à plancher sur un premier brouillon, une prise de conscience : mes connaissances en matière de nature morte étaient assez limitées. Allez, zou ! Direction la médiathèque. Après avoir consulté quelques ouvrages sur le sujet, j'y ai vu un peu plus clair.


Un sous-genre dans la grande famille des natures mortes a retenu mon attention : les vanités.


Le principe est simple : peindre des objets montrant plus ou moins explicitement le caractère ineluctable de la mort et, par voie de conséquence, le caractère vain et éphémère de toute forme de gloire/renommée. Accessoirement, c'est l'occasion pour le peintre de frimer un peu en peignant des objets plus vrais que nature (oui, Chardin, tu es visé).


Exemple  facile à décrypter : les Vanités de Philippe de Champaigne (XVIIe siècle). Voici le tableau en question.


C'est limpide :


Une fleur coupée. Logiquement, elle va se faner incessamment sous peu  ; "on est bien peu de choses et mon amie la rose me l'a dit ce matin, etc." Vous connaissez la chanson.  En l'occurence, c'est une tulipe, mais ça revient au même.

Un crâne humain. Bon... ça se passe d'explications. Non ? Vous ne voyez pas ? Disons que le propriétaire du crâne en question a l'air d'être... vous savez... parti pour un long  voyage... Et s'il n'est pas mort, il faut qu'il consulte au plus vite :  il a très mauvaise mine.

Et bien sûr, le sablier est là pour nous dire que chaque seconde qui passe nous rapproche de la mort (ou que le peintre ferait mieux de surveiller la cuisson de son oeuf à la coque, parce que s'il attend trop, il va avoir du mal à y tremper ses mouillettes).
 

Pourquoi ne pas parodier ce grand classique ?

Alors, réfléchissons... Vanités...Vanitas... Manitas... de Plata... Patata...

Vanitas de la Patata !

La suite au prochain épisode.

Manitas De Plata & Manero - Rumba

14 mai 2015

Une maille à l'endroit, une maille à l'envers

Une joyeuse équipe se réunit un après-midi par semaine dans une petite commune du Sud Finistère, dans le cadre d'un atelier d'arts créatifs. Pas de prof', pas d'élèves : les participantes viennent chacune à leur tour partager leur savoir-faire : broderie, peinture, collage, couture, tricot, etc. L'éventail est large. Le principe est intéressant et valorisant pour celles qui se prêtent au jeu.

Au printemps, cet atelier a organisé une exposition pour montrer les travaux réalisés au cours de l'année. Les exposantes m'ont demandé de réaliser une affiche pour l'occasion.

Je suis restée dans l'esprit de simplicité, de bonne humeur et de "système D" qui caractérise le groupe. La peinture a été faite à l'acrylique, sur du canson A3 (avec un peu de crayons de couleur, à droite et à gauche). 

afficheen jpg

12 mai 2015

Carrément à l'Ouest...

couvmetiers

Fin 2014, Francis Mizio (voici son site) m'a gentiment proposé de réaliser une illustration pour la couverture de son recueil Des métiers carrément à l'Ouest. Le recueil réunit des chroniques parues sur le site Terri(s)toires. Elles retracent l'histoire de personnages (fictifs, mais pas tant que ça) ayant exercé des professions pour le moins singulières. On y retrouve la patte Mizio : une prose de belle facture et un imaginaire foisonnant.

Après avoir envisagé de peindre une nature morte (Chardin, quand tu nous tiens...) dont chaque élément aurait été un clin d'oeil à chacune des chroniques, j'ai suivi le conseil judicieux de l'auteur : choisir un métier et l'illustrer.

Pour ce qui est du style adopté, j'ai essayé de coller tant bien que mal à celui du livre : documenté (donc au moins partiellement réaliste) et décalé.

Mon choix (après avoir eu le feu vert du commanditaire) s'est porté sur l'histoire de Oanig Tanneguy, faiseur de bruit à Landerneau.

L'action de cette petite histoire se déroule dans le vieux Landerneau, à la fin du 18e siècle. La rue représentée sur l'illustration est une rue fabriquée de toutes pièces à partir de plusieurs photos prises par mes soins dans le centre historique de la ville.

landerneau_vues

enseigne

Les connaisseurs auront reconnu l'Eglise Saint-Thomas, la rue du Pont ou encore l'intersection de la rue du Commerce et de la rue du Chanoine Kerbrat. L'enseigne du Réveil Matin (auberge réputée, rue du Chanoine Kerbrat) a été légèrement modifiée. J'y ai introduit un flamant, mascotte de l'auteur depuis quelques années.

oanig intermediaire

Pour rester dans les clins d'oeil : il est dit dans le récit que Oanig ressemble à un tonneau couché. D'où la présence de... tonneaux dans cette rue.

Et pour ce qui est des personnages... Il s'agit de trois autoportraits (si-si, on peut faire beaucoup de choses avec un retardateur, quelques accessoires et un peu d'imagination).

perso2

Voilà pour l'histoire.

Ce fut une bien belle expérience. L'immersion totale dans l'univers de l'auteur a été agréable et riche en enseignements.

3 mai 2015

A suivre

landerneau2

On m'a confié la réalisation de l'illustration de la couverture d'un recueil carrément à l'Ouest (et j'en ai été très honorée).

Suite au prochain épisode.

Publicité
Publicité
3 mai 2015

Pincemi et pincemoi

Au début était le commencement.

On m'a demandé de peindre un petit tableau à l'occasion d'une naissance. Un cadeau de bienvenue, en somme.

Pfiou... Vaste sujet. Quel thème choisir ? Et quel style ? Naïf, bien sûr. Coloré, ça va de soi.

Information capitale dont je dispose au moment de la réalisation : ce sera un garçon. Bon.

On part sur du bleu, alors (vous excuserez le cliché). Qui dit bleu dit mer. Qui dit mer dit bateau. Va pour une image simplissime : un bateau, la mer, le ciel bleu et le soleil.

Un bateau un peu rondouillard, une forme pas trop complexe. On exclut d'emblée le Belem ou l'Hermione. On se tourne plutôt vers la Santa Maria : 

 

 

Voilà pour l'esprit. Le décor est déjà planté.
Reste à trouver un personnage ou deux à intégrer à la scène. Un nounours, pourquoi pas (pour rester dans le thème de l'enfance) ?

nounours

 

Que fait un nounours sur un bateau ? Il pêche. Ben voui. Pour qu'il ne se sente pas trop seul, un deuxième personnage : une pieuvre.

bateau1

En cours de route, j'ai décidé de laisser tomber quelques détails : une étoile de mer sur la coque, une mouette sur le tonneau, notamment. Le temps pressait, il fallait aller à l'essentiel. La coque du bateau a été trrrrès simplifiée, elle aussi.

bateau2

soleil

nounours2

Et voilà le résultat final :

bateau final

 

 

Publicité
Publicité
Lngk - peinture sur toile, sur papier et sur la blouse
Publicité
Lngk - peinture sur toile, sur papier et sur la blouse
Archives
Publicité