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Lngk - peinture sur toile, sur papier et sur la blouse
28 février 2022

Chauffe Marcel

Je tâtonne toujours. Retour à l'huile après quelques années (3 ou 4) d'acrylique, comme je vous disais, l'autre jour.

Il faut se réhabituer à un travail beaucoup plus lent (là, on ne parle plus de la flemmingite aiguë que j'ai eue pendant 2 ans... C'est juste que la peinture sèche en plusieurs jours avec l'huile, au lieu de plusieurs minutes.... voire secondes avec l'acrylique)

Inutile de me jeter des cailloux, pour les proportions, j'ajuste au fur et à mesure. Jusqu'à ce que ça ressemb'.

 

hyacinthe

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20 février 2022

Dans un autre registre

C'est un portrait que je comptais faire depuis un certain temps (une dizaine d'année, presque), à partir d'une photo prise lors des vieilles mécaniques de Guengat (fête agricole à base de tracteurs et diverses machines vintage).

J'avais perdu la photo, et j ai fini par remettre la main dessus, il y a de ça quelques semaines.

Pour l'anecdote, j'ai pris la photo que je venais de retrouver, je l'ai glissée dans ma malette de peinture, et j'ai filé à mon atelier de peinture hebdomadaire.

En chemin, j'ai fait un saut dans ma grande surface habituelle, pour faire enlever un antivol d'un vêtement.

Je patientais à l'accueil, et j'ai remarqué une personne encapuchée et masquée, qui etait en grande conversation avec deux hôtesses de caisse, de l'autre côté de la caisse centrale.

 

Tiens. Sa tête me disait quelque chose.

La personne en question a fini par enlever sa capuche et je suis quasi certaine d'avoir reconnu... mon futur modèle. Et je ne l'avais jamais croisé dans cette grande surface auparavant. Alors que j'y suis tout le temps fourrée, pour ainsi dire.

 C'est quand même dingue. Je perds cette photo, je la retrouve, et paf ! Le jour même, la personne en question fait son apparition en chair et en os.

 

Bon, je viens de m'y mettre, à l'huile, cette fois (pour la 1ere fois depuis 4 ans).

On verra ce que ça donne.

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14 février 2022

La suite (emmet bridge)

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Je sais pas où on va, mais on va.

 

13 février 2022

La tête dans les souvenirs

Et donc voilà. À chaque fois que je passais sur un pont qui enjambait le Canal de Dublin (Emmet Bridge, le plus souvent), je braillais mentalement le passage de Dirty Old Town qui parlait d'un certain canal... (même si celui de la chanson n'etait pas celui de Dublin, mais de Salford, Angleterre)

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9 février 2022

Bonus track :-)

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7 février 2022

Sixteen tons

On a tous des chansons fétiches (BAM ! enfonçage de porte ouverte !).

A l'époque où j'explorais Dublin (voir épisode précédent), mon petit appareil numérique à la main, j'avais souvent Sixteen Tons en tête (la version de Merle Travis). J'avais aussi régulièrement Dirty old town en tête, mais aujourd'hui, c'est Sixteen tons qui nous intéresse. C'est déjà assez le bazar sur ce blog, si on se disperse, on ne va pas s'en sortir.

 

Hé ben, un samedi après-midi, alors que je faisais ma petite (généralement 2 ou 3 h...) promenade traditionnelle au centre de Dublin, v'là t'y pas que je crois entendre MA chanson, au loin. Je presse le pas, je slalome entre les passants et à mesure que j'approche de Grafton Street, mon impression se confirme !

C'est bien Sixteen tons. Interprété par un "busker" coiffé d'un stetson : Sean K Preston (une enquête sur myspace m'avait permis de connaître l'identité du Monsieur).

C'est idiot, mais le fait de me trouver toute seule dans un pays étranger et d'entendre ma chanson fétiche ça m'a fait plaisir.

Un autre samedi, j'ai aperçu de nouveau ce cow-boy perdu en terre d'Irlande. Cette fois il n'était pas seul, il improvisait un duo avec un marionnettiste (pas une marionnette genre Tatayet : une marionnette traditionnelle, tenue par des fils) : Sean K Preston chantait et jouait de la guitare, et le marionnettiste "performait" en suivant l'accompagnement musical.

Et donc. J'ai pris une photo. Et j'ai mystérieusement disparu dans la foule (ma spécialité).

C'était un joli moment, un beau souvenir.

C'est pourquoi je vais tenter de faire une peinture tirée de la photo. J'ai la bénédiction de mes copines de la peinture.

J'ai donc attaqué les croquis ce soir. Ensuite, on va passer à la toile...

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Petite minute wikipedia : Sean K Preston a grandi en Australie. Papa américain, Maman japonaise. Il a baigné dans la country, le rock'n roll et le blues dès le plus jeune âge (grâce à la collection de disques de Papounet). Il est parti s'installer aux Etats Unis, et a vecu quelques années en Irlande. Il est retourné aux Etats-Unis, où il continue sa carrière musicale. Et mon petit doigt m'a dit que sixteen tons fait toujours partie de son repertoire.

5 février 2022

Tata est bavarde, aujourd'hui

C'est assez particulier, tout de même.

Rêver pendant des années (une grosse 15aine) de fouler le sol irlandais, lire des tas de livres (bon... quelques uns) sur le pays et sa culture, tendre l'oreille a chaque  fois que quelqu'un en parle, apprendre par une grand-tante que, peut-être, ma famille aurait un peu de sang irlandais dans les veines (on n'a malheureusement pas identifié l'ancêtre irlandais, la personne qui a trouvé l'info' est decédée entre-temps, mais ça devrait remonter au 19e siècle)...

Et finalement, finir par se rendre en terre promise.

C'était en 2006, je devais faire un stage de fin d'études, et j'étais à deux doigts de tout lâcher. Le diplôme ne m'inspirait plus vraiment.

J'ai juste envoyé un cv et un email de motivation à une entreprise irlandaise, par politesse. UNE candidature. Histoire de dire que j'avais tenté ma chance.

Pour l'anecdote, deux ans auparavant j'avais littéralement bombardé l'Allemagne de CV et de dossiers de candidature pour obtenir un stage, et j'avais récolté un nombre impressionnant de lettres de refus. Mais pas de stage.

 

Ce qui explique mon manque de conviction.

 

Hé bien figurez vous que l'entreprise irlandaise en question m'a recontactée dans la foulée, j'ai eu très vite un entretien téléphonique, on m'a dit "ok! Tu viens travailler chez nous."

Quelques jours plus tard, j'étais dans un avion pour Dublin, et youp-là !

L'employeur avait une amie qui avait une chambre à louer, le logement était déjà tout trouvé.

Les choses se sont enchaînées toutes seules, à partir du moment où j'ai timidement cliqué sur le bouton "envoyer" de ma messagerie, pour postuler.

Bon, je ne vais pas vous raconter les 6 mois que j'ai passés là-bas, mais c'est en Irlande que j'ai eu le déclic pour la peinture.

Une visite à la National Gallery (qui m'a retourné le cerveau) et un déjeuner dans une sorte de pub/cantine de Dublin, que j'ai passé à regarder une peinture représentant Luke Kelly, tout en mangeant une soupe aux champignons (magiques, sûrement) ont été déterminants. 

C'est ces deux événements qui m'ont poussée à m'y mettre. 

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Voici une des tentatives de portraits d'un "busker" de Grafton Street, James O'Toole, que j'avais vu jouer plusieurs fois pendant mes petites promenades dans le centre.

Il se produisait dans la rue (Grafton Street) et aussi sur scène (en solo et avec les formations Aortal et Wascana, si je ne m'abuse). Il y a encore quelques videos qui traînent sur youtube.

Tout ça pour dire que l'Irlande a toujours été sympa avec moi, je garde precieusement ses clins d'oeil et les bons souvenirs d'elle.

Les derniers moments que j'ai passés là-bas, c'était au beau milieu de la nuit, dans un taxi qui me ramenait à l'aéroport. J'ai écouté religieusement la compil des Dubliners que le chauffeur avait mis dans l'autoradio.

Ça faisait vraiment cliché, mais ça donnait un génerique de fin tout à fait acceptable pour cette aventure.

Ca vous fait une belle jambe, oui. C'est toujours ça de pris.

 

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