Le grand nain porte quoi
C'est la grande récré.
Je participe ce dimanche à un marché de Noël au profit du Téléthon (salle omnisports de Guengat, 9 h 30 - 19 h, soyez-y ou soyez carrés, comme diraient nos amis anglo-saxons). Après avoir dévalisé le rayon "arts créatifs" d'une grande surface de bricolage, je suis en train d'habiller des personnages en papier mâché, avec de la peinture acrylique. Voir échantillon ci-dessus.
Ciao, la bête
Et voilà, fini.
Je viens de relâcher la bête dans la nature, elle va désormais vivre sa vie...
Allez, tricote !
Je suis en train de rhabiller cet éléphant pour l'hiver. Voilà une semaine que je le peins, maille après maille, carreau après carreau.
Bientôt fini ! L'éléphant est destiné à une petite fille (déjà grande) qui vient de fêter ses 6 ans. En espérant qu'elle appréciera le résultat final.
Stalag : "Dernier Cri" (Bordeaux 1980)
Cadeau de bienvenue
Et voilà. La longue-vue m'a donné du fil à retordre, mais j'y suis arrivée. Ce cadeau de naissance destiné à une cousine sera expédié dès le début de semaine prochaine.
Le bateau est un clin d'oeil à une toile de Dabadie (Henri de son prénom, génie de l'harmonie des couleurs qui a peint, entre autres, quelques marines du côté de Bréhat) qui m'a fortement marquée.
J'envisage de faire une série sur le même thème, pour de prochaines naissances...
Sur une piste
Un futur cadeau de naissance, encore un.
Phase de recherche. Bientôt le développement.
Hamburger (2011-2015)
Courant 2011, allez savoir pourquoi, j'ai rêvé de hamburgers, plusieurs nuits d'affilée. Je n'étais pourtant pas friande de fast-food et ne mettais que très rarement les pieds dans les établissements qui proposent ce genre de menu. La chose m'a intriguée.
Quelques jours plus tard, j'ai découvert le roman Mémoires sauvés du vent de Brautigan. Hasard des hasards, il se trouve que l'un des éléments clés de l'intrigue est un burger.
Un souvenir m'est revenu : celui d'avoir été fortement marquée par un petit livre jeunesse, juste avant mon entrée à l'école primaire : Il pleut des hamburgers, de Judi et Ron Barrett. Je l'ai retrouvé, l'ai relu et j'ai compris ce qui m'avait frappée, une trentaine d'années plus tôt : un graphisme singulier, à la Crumb, et une drôle d'histoire (de la nourriture qui tombe du ciel).
Peu après, lors d'un déjeuner entre amis, je me suis trouvée nez à nez (ou plutôt nez à pain brioché) avec l'objet qui faisait galoper mon imaginaire depuis quelque temps : un hamburger. Bien concret, bien palpable, cette fois.
L'occasion était trop belle. J'ai pris une photo du burger et ai décidé d'aller jusqu'au bout des choses : en faire une nature morte assez fidèle à la réalité, à mi-chemin entre l'appétissant et le répugnant.
La peinture a été commencée (et quasiment finie) en 2011. La touche finale n'a été apportée qu'en avril 2015.
(acrylique sur toile)
Vanitas de la Patata... Phase 2 : développement
Nous nous sommes quittés sur le jeu de mots suivant : Vanitas de la Patata. Ce sera le titre de la peinture.
Il ne reste qu'à reprendre chacun des éléments du tableau décrit dans le billet précédent et à les cuisiner à la sauce "patate".
La fleur sera remplacée par une patate à moitié épluchée + deux patates germées.
Le crâne, par une sorte de Monsieur Patate (contrefaçon grossière ou libre réinterprétation, comme vous préférez) qui tente de mimer une patate qui germe.
Et le sablier, par un minuteur de cuisine. Pour "animer" le vide laissé sous les patates, ajout d'un doryphore.
En guise de modèle, une photo prise sur le rebord de ma cheminée, avec les moyens du bord :
Pour la technique employée, pas le choix : il ne reste que 10 jours avant le coup d'envoi du salon où doit être exposée cette chose. Pas de peinture à l'huile (ce ne sera jamais sec à temps), va pour l'acrylique !
Et voici la suite :
Epilogue : ce tableau n'a pas été primé, mais je suis contente d'avoir été jusqu'au bout de la blague...
Vanitas... Phase 1 : recherche
J'ai récemment participé à un concours sur le thème de la nature morte, lors d'un salon local réunissant artistes amateurs et professionnels (salon Arts et Peinture, à Pluguffan, sympathique ambiance et bon accueil).
Au moment de commencer à plancher sur un premier brouillon, une prise de conscience : mes connaissances en matière de nature morte étaient assez limitées. Allez, zou ! Direction la médiathèque. Après avoir consulté quelques ouvrages sur le sujet, j'y ai vu un peu plus clair.
Un sous-genre dans la grande famille des natures mortes a retenu mon attention : les vanités.
Le principe est simple : peindre des objets montrant plus ou moins explicitement le caractère ineluctable de la mort et, par voie de conséquence, le caractère vain et éphémère de toute forme de gloire/renommée. Accessoirement, c'est l'occasion pour le peintre de frimer un peu en peignant des objets plus vrais que nature (oui, Chardin, tu es visé).
Exemple facile à décrypter : les Vanités de Philippe de Champaigne (XVIIe siècle). Voici le tableau en question.
C'est limpide :
Une fleur coupée. Logiquement, elle va se faner incessamment sous peu ; "on est bien peu de choses et mon amie la rose me l'a dit ce matin, etc." Vous connaissez la chanson. En l'occurence, c'est une tulipe, mais ça revient au même.
Un crâne humain. Bon... ça se passe d'explications. Non ? Vous ne voyez pas ? Disons que le propriétaire du crâne en question a l'air d'être... vous savez... parti pour un long voyage... Et s'il n'est pas mort, il faut qu'il consulte au plus vite : il a très mauvaise mine.
Et bien sûr, le sablier est là pour nous dire que chaque seconde qui passe nous rapproche de la mort (ou que le peintre ferait mieux de surveiller la cuisson de son oeuf à la coque, parce que s'il attend trop, il va avoir du mal à y tremper ses mouillettes).
Pourquoi ne pas parodier ce grand classique ?
Alors, réfléchissons... Vanités...Vanitas... Manitas... de Plata... Patata...
Vanitas de la Patata !
La suite au prochain épisode.
Manitas De Plata & Manero - Rumba
Une maille à l'endroit, une maille à l'envers
Une joyeuse équipe se réunit un après-midi par semaine dans une petite commune du Sud Finistère, dans le cadre d'un atelier d'arts créatifs. Pas de prof', pas d'élèves : les participantes viennent chacune à leur tour partager leur savoir-faire : broderie, peinture, collage, couture, tricot, etc. L'éventail est large. Le principe est intéressant et valorisant pour celles qui se prêtent au jeu.
Au printemps, cet atelier a organisé une exposition pour montrer les travaux réalisés au cours de l'année. Les exposantes m'ont demandé de réaliser une affiche pour l'occasion.
Je suis restée dans l'esprit de simplicité, de bonne humeur et de "système D" qui caractérise le groupe. La peinture a été faite à l'acrylique, sur du canson A3 (avec un peu de crayons de couleur, à droite et à gauche).